«Cadres de la Construction Suisse est un précurseur dans la formation BIM à ce niveau» félicite Emmanuel Garoux, formateur et chargé du nouveau cours «BIM-digitalisation sur le chantier». Comment fonctionne le BIM en pratique? Quels sont les requis? Comment motiver les acteurs directement concernés et favoriser le déploiement des nouvelles normes technologiques? Quels sont les bénéfices du BIM? Réponses avec un expert en la matière…
Analyse de Mr Emmanuel Garoux et du contenu de sa nouvelle formation pour Cadres de la Construction Suisse
C’est une première et Mr Emmanuel Garoux, formateur et ingénieur d’application chez Mensch & Machine, s’en réjouit. Cadres de la Construction Suisse propose depuis l’automne 2020 une nouvelle formation s’adressant en premier lieu aux contremaîtres et conducteurs de travaux. Il s’agit d’une approche très pragmatique du vaste sujet qu’est le BIM (Building Information Modeling). Et pourrait ressembler à une sorte de désacralisation d’un terme qui décrit en fin de compte une suite de processus et de méthodes de rationalisation et centralisation de l’information graphique et alphanumérique de la construction, respectivement la gestion de patrimoines (bâtiments).
Prise de conscience et bénéfices
«L’implantation du BIM ne va pas fondamentalement changer le travail de tous les jours, il va l’accompagner», précise d’emblée Mr Garoux. «Cependant, il est essentiel que tous les acteurs de la chaîne étude/planification-construction/fabrication-exploitation-maintenace/gestion, du dessinateur au preneur de décisions, prennent conscience du gain de temps, de qualité et de transparence – pour ne citer que quelques avantages – réalisé grâce au BIM», poursuit-il. Le contenu de la formation «BIM-digitalisation», dispensée pour la première fois le 20 janvier dernier (en ligne) reflète parfaitement ces dires.
Pour Mr Emmanuel Garoux, la mission se résume à sensibiliser son public aux thématiques du BIM et encourager à faire eux-mêmes les premiers pas, avec assistance, dans la pratique.
En plus des éléments théoriques, de la terminologie expliquée avec grand soin, des cas pratiques et parallèles avec d’autres secteurs, le partage d’expérience et l’échange de points de vue trouvent également une place importante dans les 8 heures de formation – un plus pour les gens de terrain comme les contremaîtres et conducteurs de travaux.
Besoins du marché
Au niveau international, «la Suisse est un petit village gaulois, l’Europe l’armée romaine», constate Mr Garoux en référence à l’implantation du BIM. Néanmoins, selon la nouvelle directive du plan de transition numérique « Suisse Numérique », le BIM est, dès 2021 obligatoire pour les études dans l’immobilier et 2025 pour l’infrastructure; Même si le pragmatisme helvète ne pousse pas la machine, Mr Garoux reste persuadé que la Suisse saura faire la transition dans «les délais» et que l’industrie s’adaptera en conséquence rapidement. Plus que jamais, le BIM est donc sur toutes les lèvres. A vos armes, et laissez-vous «convaincre» par le BIM lors du cours d’introduction (avec certification), un gain pour vous et vos supérieurs!
Prochain cours le 16 mars 2021 en ligne!
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Texte: Floriane Dudek