Interview avec le cadre du mois, Zeno Spichtig
À quelle heure sonne ton réveil?
A 5 heures, je suis un lève-tôt. A 7 heures, je suis sur mon chantier actuel près de Brienz. Nous y réalisons diverses mesures de protection contre les inondations. La pièce maîtresse du chantier est un barrage sur un ruisseau avec une longueur de couronne de 80 mètres et une différence de hauteur de 30 mètres entre le point le plus bas et le point le plus haut.
Combien de temps passes-tu chaque jour sur le chantier et/ou au bureau ?
En ce moment, je passe environ neuf heures sur place. Environ une heure et demie est consacrée au travail de bureau, le reste se passe à l'extérieur. Je fais la navette entre les différents chantiers et je donne un coup de main là où il y en a le plus besoin.
Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?
Particulièrement le travail varié au sein d'une bonne équipe, où l'on peut se faire confiance mutuellement et où l'on a affaire à de nombreux matériaux différents. De plus, sur mes chantiers, on me demande souvent d'avoir des idées ou des solutions personnelles. Cela est motivant et me plaît!
Quel est l'ouvrage, à la réalisation duquel tu as participé, le plus fascinant? Pourquoi ?
Notre interview est trop courte pour cela (rires). J'ai la chance de pouvoir faire beaucoup de choses passionnantes dans notre entreprise. Ce sont les chantiers de montagne qui me plaisent le plus. Je garde un souvenir particulier de la construction du téléphérique Cabrio sur le Stanserhorn. J'étais responsable de la station supérieure. Lorsque l'exploitation de l'ancien téléphérique a été interrompue, nous avons été transportés en hélicoptère sur le chantier, puis récupérés.
Qu'est-ce qui est important pour toi en dehors de ton travail ?
De bonnes relations avec les collègues et la famille. Je me passionne sinon pour les jeux de société et aime me promener dans la nature. Quand j’ai le temps, je construis des puzzles 3D «casse-tête» en bois.
En plus des personnes qui te sont chères, quelles sont les cinq choses que tu emmènes sur l’île déserte ?
Un bon repas, quelques jeux de société, des cartes de jass, un couteau de poche et deux puzzles en bois.
Où passeras-tu tes prochaines vacances ?
Au printemps, j'aimerais rendre visite à un collègue au Portugal, près de Porto. Un voyage en Scandinavie serait également sur ma liste…
Tu es membre de Cadres de la construction suisse dans la section Unterwalden depuis 1993. Que t'apporte ton adhésion?
Des bons collègues! J'ai moi-même été pendant 12 ans actuaire au sein du comité de la section. Je connais ainsi presque chaque membre personnellement et je peux échanger des expériences avec beaucoup d'entre eux. Dans la mesure du possible, je participe aux assemblées. Il en résulte toujours des discussions intéressantes.
As-tu un souhait à formuler à l'égard de Cadres de la construction suisse ?
Les prestations me conviennent! En formation continue, il y a également toujours des cours passionnants à disposition. La fédération doit continuer sur sa lancée, négocier coopérativement et équitablement avec les partenaires sociaux. C'est à mon avis la bonne voie! À long terme, une discussion ouverte et honnête permet toujours d'avancer. C'est aussi la recette de mon succès avec mon équipe. Je ne donne pas d'ordres depuis mon bureau. Mes règles s'appliquent toujours à tous, y compris à moi. Car en tant qu'équipe, on fait toujours route ensemble.
Biographie
Zeno Spichtig est né le 23.01.65 et a grandi dans le canton d'Obwald. Il a commencé sa carrière professionnelle par un apprentissage de maçon avec maturité professionnelle. Il a ensuite «bourlingué» dans le canton de Soleure, où il a suivi de 1987 à 1989 les cours de contremaîtres à l'école de construction d'Aarau. Il est ensuite retourné dans son pays. Pendant 14 ans, il a été au service de Imfeld +Camenzind. Depuis 2005, il travaille chez Gasser Felstechnik en tant que contremaître, souvent sur des chantiers de montagne et des chantiers hydrauliques. Pendant son temps libre, Zeno Spichtig a fait partie des sapeurs-pompiers pendant plus de 20 ans et il est encore aujourd'hui actif dans différentes commissions au niveau communal.